Pour enseigner, il faut d'abord être à l'écoute de ses élèves. Avoir à cœur de transmettre un savoir-faire authentique est essentiel également, mais l'écoute permet justement une transmission plus pénétrante. En guise d'illustration, je prendrai pour exemples mes deux derniers cours à Fontenay-aux-Roses.
Depuis le mercredi 10 avril, j'ai ajouté à ma pratique quotidienne du tai-chi-chuan des séances très matinales. Pendant dix jours, j'ai consigné mes impressions et réflexions dans un carnet, que je publie ici en intégralité.
Le programme de cet atelier était la suite du premier enchaînement ancien du style Chen, à savoir les seize premiers mouvements, ce qui correspond à la première des trois parties.
Ce deuxième cours de 3h, le dimanche 14 octobre 2018, marquait le début de l'apprentissage du premier enchaînement ancien du style Chen. Seize personnes étaient au rendez-vous, débutant en tai-chi-chuan ou étant déjà plus avancées dans la pratique. Les premiers mouvements de cet enchaînement lǎo jià yī lù 老架一路 sont sans aucun doute les plus importants, puisqu'ils se retrouvent à plusieurs reprises dans la séquence complète (qui en compte 76). Ce sont par ordre...
Trois ans après mon dernier voyage en Chine, je suis donc retourné au berceau du tai-chi-chuan. J'ai eu le privilège d'être accueilli dans l'école de Me Zhang Baozhong, l'un des meilleurs disciples de Me Wang Xian ; il m'a corrigé personnellement et détaillé sa méthode, à la fois solide sur le plan de la santé (notamment des genoux) et sur le plan martial (grâce à la force générée par la structure).
Pour ce dernier stage de la saison, 7 participants étaient présents dans un coin du jardin du Luxembourg familier des pratiquants d'arts martiaux. Le thème portait cette fois sur les applications martiales du style Chen vues à travers la découverte de la forme en 48 mouvements (散手) mise au point par Me Wang Xi'an. L'objectif n'était pas de mémoriser l'ensemble de cet enchaînement mais plutôt de l'utiliser comme support pour travailler des applications martiales typiques du style...
En ce dimanche 8 avril, dix participants étaient réunis pour un stage consacré au tuishou dans sa version sportive, à savoir une forme de lutte debout. Rappelons brièvement son cadre : deux opposants doivent se jeter à terre ou se sortir d'une zone délimitée par un cercle sans se frapper, appliquer des clés, saisir les jambes, ou agripper les vêtements. Pour commencer, il est essentiel d'adopter un contrôle bras dessus-bras dessous (classique dans toutes les formes de lutte)...
Ce dimanche 18 mars avait lieu notre atelier sur le thème double de la forme en 8 mouvements et du tuishou à pas mobile. Dix participants étaient présents. Pour ce qui concerne la forme en 8 mouvements du style Chen mise au point par Me Wang Xian, je vous renvoie au compte rendu du mois d'octobre. Cette fois, j'ai surtout insisté sur 3 points importants : l'axe du corps doit rester droit et centré (立 身 中 正 / lì shēn zhōng zhèng), y compris lorsque l'on applique une force vers...
Notre deuxième atelier de la saison a donc eu lieu le dimanche 15 octobre à l’Espace Villa d’Orléans dans le 14e arrondissement de Paris. Dans cette salle deux fois plus spacieuse que la précédente, huit personnes (un nombre prévisible vu le thème et qui porte bonheur) étaient venues découvrir ou approfondir l’enchaînement en huit mouvements (八式) mis au point par Me Wang Xian.